Les exploitations agricoles en France

Publié le : 05 septembre 20215 mins de lecture

En France, on compte près de 440 000 exploitations agricoles. Bien qu’au cours des 30 dernières années, leur nombre ait baissé de plus de la moitié, on assiste aujourd’hui à un renouveau de la filière exploitation agricole, car beaucoup de jeunes et plus particulièrement des femmes se lancent le défi de reprendre et d’exploiter une ferme.

La filière agricole française en bref

En France, le secteur agricole offre de nombreuses opportunités d’emploi attrayantes, notamment pour les jeunes qui souhaitent reprendre une exploitation agricole. Sur les quarante dernières années, la taille des exploitations a augmenté, mais le nombre d’emplois a diminué. Beaucoup d’exploitants travaillent seul, n’emploient pas de salariés et plus de la moitié d’entre eux sont âgés de 50 ans ou plus. Aujourd’hui, les exploitations agricoles se consacrent à la polyculture-élevage, l’élevage de bovins, l’élevage avicole, le maraichage, la culture céréalière, la viticulture, etc. Le nombre de femmes exploitantes agricoles est en augmentation et très souvent elles en font leur activité principale. Le vieillissement de la population agricole a mené à la reprise des exploitations par des jeunes, titulaires d’un diplôme en agriculture ou non. Dans le secteur agricole, la durée de travail est élevée et celle-ci est étalée sur tous les jours de la semaine avec peu de temps à consacrer au repos, à la famille et aux loisirs. Malgré des aides et subventions publiques élevées, le secteur agricole affiche des résultats plutôt insatisfaisants : des emplois en baisse, des revenus modestes dans certaines filières, une production agricole en baisse, une performance commerciale qui s’effrite et une dégradation de l’environnement.

Se lancer dans un projet agricole

Pour réussir une exploitation agricole, il faut être passionné du travail de la terre, des modes de culture ou d’élevage. En plus des compétences techniques, il faut s’intéresser à la règlementation qui régit le secteur agricole, aux techniques de gestion du personnel et à l’organisation d’une exploitation agricole. A cela, il faut ajouter un sens du commerce, une disposition à travailler de longues heures, une bonne résistance physique, une dose d’ingéniosité et de l’habileté. Ceux qui veulent devenir éleveur d’animaux, devront aussi savoir comment les nourrir de manière optimale pour optimiser la production agricole, les nettoyer et les chouchouter. En effet, au cours des dernières décennies le métier d’exploitant agricole a beaucoup changé et sa fonction est devenue bien plus polyvalente qu’auparavant qu’il soit producteur, cultivateur ou éleveur, salarié ou gérant d’exploitation.

Des statuts juridiques variés

En France, les exploitations agricoles ont le choix entre plusieurs statuts juridiques : la société civile d’exploitation agricole (SCEA) , le groupement agricole d’exploitation en commun (GAES), l’exploitation agricole à responsabilité limitée (EARL) ou encore la société en participation (SEP). Ces entités juridiques se différencient par différents critères comme les apports en capital social et foncier, le mode de fonctionnement, les formalités de constitution et le régime fiscal. Pour monter une exploitation agricole, il faut commencer par définir le type d’activité par exemple, élevage, production agricole, avicole, forestière, etc. ou combinaison de plusieurs activités d’exploitation. Il est aussi possible de mettre en place des activités annexes comme la visite touristique de la ferme. Le succès d’une exploitation agricole dépend également de la qualité et de l’historique des sols, du climat… En France, la préférence des exploitants agricoles va au statut de l’entreprise individuelle. Mais depuis quelques années, de plus en plus de créateurs de projet agricole optent pour le statut de la société. En effet, celui-ci permet un plus gros apport de capital et le partage des tâches. L’un des associés prend le statut de chef d’exploitation et les autres sont associés. Les biens professionnels sont séparés des biens privés et tous sont soumis à l’impôt sur le revenu selon l’activité dégagée par l’exploitation.

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